mercredi 22 février 2012

El Tajín

Samedi 4 février, direction l’état de Veracruz.
Après un long trajet en camionnette (6h, à croire que nous n’étions pas les seuls à nous échapper de la capitale ce week-end là) et chaotique (ici les ralentisseurs ils A-DO-RENT !!! Et à l’arrière de la camionnette ça se ressent bien !) on a fini par arriver sur les vestiges d’El Tajín…

El Tajín est un site archéologique totonaque (encore une civilisation précolombienne). El Tajín signifie "lieu du tonnerre" en totonaque. Il se situe au nord de l’état de Veracruz, à l’est de México.









Au milieu d’espaces verdoyants (un vert irlandais… A un détail près que le climat, lui, est tout le contraire de l’Irlande !), on trouve des terrains de jeu de balle et des pyramides qui servaient de temples.
Le jeu de balle est un sport rituel qui a été pratiqué pendant plus de 3000 ans par les peuples précolombiens. Les joueurs formaient 2 équipes et se renvoyaient une balle en caoutchouc avec seulement certaines parties du corps (genoux, coudes, fesses). A la fin du jeu, des sacrifices rituels étaient pratiqués et apparemment ce sont les vainqueurs qui étaient sacrifiés aux dieux, comme un honneur suprême. Sympathique…
Terrain de jeu
Pirámide de los Nichos




 
La pyramide des Niches (Pirámide de los Nichos) reste la plus belle, la plus connue et la plus originale du site ! 

Elle est entourée de petites niches carrées et on pense que chaque niche représentait un jour de l’année car il y en avait 365. Un calendrier imposant !!

Oui, j'aime bien porter les pyramides...
 
Un autre rite (tout aussi étrange) est celui des "voladores" totonaques.

Cinq hommes en costume traditionnel de cérémonie escaladent un poteau immense (sans protections naturellement), une fois en haut, 4 d’entre eux enroulent une corde à laquelle ils sont attachés autour du poteau. 
Pendant ce temps (ça prend un certain temps d’enrouler la corde…) le cinquième joue un air de flûte et quand il s’arrête de jouer, les 4 autres se jettent en arrière et se laissent descendre jusqu’en bas la tête à l’envers au fur et à mesure que la corde accrochée à un de leurs pieds se déroule… 

Ils sont fous ces totonaques…



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