lundi 16 avril 2012

Puebla, la charmante

Partie sur ma lancée, je vous propose aujourd’hui une nouvelle destination mexicaine : Puebla.


Vendredi 23 mars, direction la ville de Puebla pour la journée en compagnie d’Alex.
La ville coloniale de Puebla, capitale régionale de l’Etat du même nom, se situe à 2h au sud-est de México. Jamais entendue parler en France mais au Mexique c’est connu et reconnu. Puebla est la première ville fondée par les conquistadores espagnols en 1531. 

La visite de cette ville vaut le détour, et pour cause son centre historique est inscrit patrimoine mondial de l'UNESCO ! 


Je suis littéralement tombée sous le charme du centre ville qui compte une centaine d’édifices anciens. Marcher dans les rue de Puebla est très agréable, et on découvre rapidement la grande spécialité de la ville : la faïence ou azulejos. Les façades aux couleurs chaudes en sont toutes ornées. 


Les Mexicains disent qu'à Puebla il y a une église pour chaque jour de l'année. Ils aiment bien exagérer mais en effet, Puebla, en tant qu’ancien bastion du catholicisme, compte pas moins de 70 églises dans son seul centre historique !! On en trouve à tous les coins de rue, souvent très belles mais parmi elles, 2 sont à ne louper sous aucun prétexte :

* La Cathédrale de Puebla, ce qu’il est intéressant de savoir :
- Elle est considérée comme la plus ancienne du Mexique
- Elle figure sur les billets de 500 pesos
- Ses tours (69m) sont les plus hautes du Mexique

Catedral de Puebla
 



L'architecture de la Cathédrale mêle 2 styles comme on le peut voir ci-contre : un côté austère et un autre plus baroque. 








 
* L’église de Santo Domingo de style baroque est également à ne pas louper, certes originale et jolie, mais le clou du spectacle c’est l’intérieur : elle renferme une chapelle impressionnante toute couverte d’or, la Capilla del Rosario.

Templo de Santo Domingo
Capilla del Rosario


Si on visite Puebla c’est aussi pour découvrir les spécialités culinaires qui font sa réputation. Un centre gastronomique dit-on ! Nous avons donc déjeuné dans un restaurant très mignon et ni une ni une deux, on commande les plats typiques (déjà recommandés par Josefina et Javier avant de partir).

Le restaurant

Pour Alex, ce sera une "cemita", autrement dit un énorme sandwich servi à moitié ouvert au pain croquant rempli de… ça dépend : viande, fromage, poulet, salade, avocat, etc.

Pour moi ce sera "chalupas au mole poblano". Chalupa c’est une tortilla (tiens, original) ouverte sur laquelle repose viande, poulet, salade… Le "mole poblano" c’est une sauce composée d’un grand nombre d’ingrédients qu’on aurait pas penser à associer : chocolat, piments, tomates, amandes, noix, graines de sésame, cannelle, persil… Ceux-ci sont les ingrédients traditionnels mais la liste des ingrédients varie d’un cuisinier à l’autre apparemment. Le "mole poblano" accompagne traditionnellement la viande de dinde.

Au final, le mole poblano il faut aimer, je suis pas trop fan : au début ça a un goût original, mais plus j’en mangeais, plus ça m’écœurait, et le piment au bout d’un moment il picote pas mal ! Gastronomie de Puebla : OK. 
Et pour tout vous avouer le soir même j’ai mangé une délicieuse pizza chez LE traditionnel Domino’s Pizza de Puebla, une des meilleures pizzas de mi vida, un REGAL !! (Non, je ne sature pas des tortillas.)
Et comme on finit toujours par un dessert : à Puebla, les "camotes" sont un dessert fait de patates douces confites auxquelles on mêle la saveur de divers fruits. Miam !
Camotes
 Quelques clichés pour le plaisir...



 

vendredi 13 avril 2012

Dans les vagues de Puerto Escondido


Du 16 au 19 mars (oui je sais j'ai du retard), direction la côte Pacifique avec Alex. 
Après une nuit de trajet en bus, la chaleur écrasante à notre arrivée annonce la couleur ! Vite en maillot de bain ! 

Vue sans prétention depuis l'hôtel
Puerto Escondido, petite ville enfouie dans les cocotiers de la côte Pacifique, est LE rendez-vous des surfeurs du monde entier au Mexique, le fameux "Mexican Pipeline", comme ils disent. Elle est considérée comme le 3ème spot de surf mondial. 


En effet, sur la plage Zicatela, il y a de belles vagues ! Et encore quand on y était c’était "gentil". La meilleure période pour les surfeurs (avec des vagues pouvant atteindre 12 mètres de hauteur !) est de mai à juillet. 

Mer agitée de la Plage Zicatela
Alex et moi on s’est donc contenté des "petites" vagues mais parfois le mode essorage de la machine à laver nous a quelque peu malmené pour nous ramener bien vite au bord… !
 
La tête hors de l'eau, Puerto Escondido c’est aussi son petit port et son village de pêcheurs à l’ambiance très chaleureuse ! Quand nous y sommes allés, bien que ce soit un week-end prolongé, je n’ai pas senti que l’endroit était envahi par les touristes (même si on sent que les hôtels – à taille humaine – poussent comme des fleurs dans la ville), on était vraiment tranquilles ! 




A défaut de savoir surfer, on a regardé les jolis poissons à travers l'eau turquoise - dans des eaux plus calmes - et nous sommes partis avec Felipe et ses amis sur un petit bateau à moteur. 

Une fois au large, Felipe scrute l’eau, plonge et ressort avec une tortue dans ses bras !! Incroyable ! Le temps de faire un bisou à la tortue et hop je me jette à l’eau pour patauger avec elle. Bon une tortue c’est un peu stone quand même… Celle-ci donnait de rares coups de nageoire, histoire de dire attention faut pas trop m'embêter non plus.





Puerto Escondido c’est donc aussi la chaleur ! On a vite compris que le parasol était indispensable…


C’est aussi déjeuner les pieds dans le sable, au son des vagues, à des prix imbattables et seuls au monde !


Le soir, la rue piétonne est animée, toutes les boutiques sont ouvertes, la musique retentit à chaque coin de rue, les vendeurs ambulants ne cessent de vous accoster pour vous proposer des… cuillères en bois (on a pas compris le délire sur les cuillères en bois, c’est exactement celles qu’on a pour cuisiner !).


En tout cas, je ne me lasse pas de regarder la mer mais toutes les bonnes choses ont une fin, alors on s’en retourne à la capitale, encore bercés par le bruit des vagues et en emportant avec nous coups de soleil, sable et beaux souvenirs… 


Centre historique de México, suite et fin

Retour au cœur de México ! 
Je n’avais pas encore eu l’occasion de vous montrer ces facettes du centre historique…
 

* Palacio de Bellas Artes 

Vêtu de marbre blanc, le palais des beaux arts est une somptueuse salle de concert et un centre artistique comme son nom l’indique.

















 



Le rideau de verre de la salle de théâtre est magnifique : il est composé de près d’1 million de morceaux de verre coloré !!









* Palacio Postal

C’est la Poste Centrale de la ville ! Il y a pire comme Poste… L’architecture (même architecte que Bellas Artes) est splendide aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.




*  Torre Latinoamericana

Tour incontournable de la ville ! A sa construction en 1956, c'était le plus haut gratte-ciel du Mexique et même d’Amérique Latine.



* Avenue Madero : la rue qui mène directement au Zócalo, toujours bondée !



* Casa de Azulejos

Cet édifice aux carreaux de faïence abrite le premier magasin Sanborns (fameuse chaîne nationale de restaurants et grands magasins).



* Vue sur le Zócalo depuis le clocher de la cathédrale…



mardi 10 avril 2012

Museo Dolores Olmedo



Il ne s’agit pas d’un simple musée, selon moi c’est le musée à ne pas manquer à México ! Non seulement il renferme de très belles œuvres de Frida Kahlo et Diego Rivera (les peintres mexicains par excellence !) et de belles pièces d'art précolombien, mais surtout l’extérieur est magnifique !!

 
En fait ce musée se situe dans une splendide hacienda qui appartenait à madame Olmedo. Dans les multiples cours et jardins aux gazons bien verts, se succèdent parterres de fleurs, bougainvilliers éclatants, jacarandas aux fleurs mauves…   

On croise également de nombreux paons en liberté et des Xoloitzcuintles (essayez de prononcer pour voir !). Les Xoloitzcuintles, ou Chien Nu Mexicain, sont des chiens gris sans poils des peuples précolombiens. Ils sont nus, à l'exception de quelques poils sur le front et la nuque, et au toucher c’est… rugueux/sec/étrange. Ils sont aujourd’hui considérés en voie d’extinction. Voilà pour la page animalière du jour. 






Les Xoloitzcuintles : ci-dessus difficile de faire la différence entre statut(s) et être(s) vivant(s) !